Horrorstör de Grady Hendrix, entre horreur et leçon de morale…

Horrostör de Grady Hendrix

Si vous n’ouvrez jamais une armoire sans crainte qu’un fantôme ou un monstre ne s’en échappe – surtout en cette période d’Halloween ! -, le roman Horrorstör de Grady HENDRIX est fait pour vous !

Décrit comme une « fiction parodique » ne faisant en aucun cas référence à une grande marque de meubles suédoise, mais étant « le produit de l’imagination débridée de l’auteur » (1), le livre de cet ex-journaliste, copywriter et fan de J-Horror américain réussit en effet l’exploit dérangeant d’associer littérature d’épouvante (horror stories) et vente de meubles design (furniture store) dans ce livre dont le titre devient Horrorstör, avec le tréma inspiration scandinave qui va bien !

 

Horrorstör de Grady HENDRIX : bienvenue dans la Grande Boutique des Horreurs !

  • Horrorstör : la forme d’un roman d’épouvante

Quand le roman commence, des faits étranges ont déjà commencé à se produire dans le grand magasin de meubles Orsk de Cuyahoga, Ohio (10), ouvert depuis seulement onze mois (13). Les employés reçoivent des textos d’appel au secours sur leurs portables personnels, les ordinateurs signalent constamment des erreurs de stock (23) et des marchandises sont régulièrement endommagées pendant la nuit…

Ce matin-là, quand Amy, la vingtaine (145), vient prendre son service à 7h30 du matin (9), c’est un canapé Brooka qu’on retrouve couvert d’excréments (p.20)…. Ce jour-là comme tous les autres jours, Amy n’a qu’un seul objectif : éviter à tous prix de croiser son responsable Basil (13), dont l’attitude paternaliste et les discours « directement tirés du manuel du bon petit vendeur d’Orsk » (18) l’exaspèrent. Manque de pot, on la prévient que Basil veut la voir dans la salle de réunion. « En tête à tête… Tu sais ce que ça veut dire… » (23).

Mais au lieu de la renvoyer, Basil lui propose, à elle et à sa collègue Ruth Ann de passer la nuit dans le magasin pour « mener l’enquête » sur les mystérieux actes de vandalisme dont il est victime. (30)

La « soirée-pyjama » (32) se transforme rapidement en nuit de cauchemar, lorsque de gros rats noirs commencent à sortir d’éviers d’exposition même pas raccordés (56), que l’itinéraire pourtant ultra balisé du grand magasin de meubles se brouille (73-76) et que s’incarne sous les yeux des trois protagonistes Josiah Worth,  l’ancien gardien de « la Ruche », une prison panoptique qui aurait occupé les lieux au 19ème siècle (71, 120-121).

« Le portail est ouvert. » (127), révélant tout un monde de couloirs suintants d’où s’échappent des créatures puantes et visiblement mal intentionnées, style zombies morts-vivants.

Les attaques et situations angoissantes se suivent (et se ressemblent un peu !) dans Horrorstör de Grady HENDRIX, dans la plus pure tradition de la littérature ou du cinéma d’épouvante. La nuit semble ne jamais devoir se terminer… Aussi bien :

« Les locaux n’avaient pas de fenêtres, d’éclairage naturel et d’horloge, donc il n’y avait aucun moyen de savoir à quel moment de la journée on était ou quelle température il faisait à l’extérieur. Comme un casino, Orsk échappait aux contingences extérieures et offrait un présent éternel » (46)

Voilà pour la partie épouvante. Ce n’est pas mon genre de prédilection et on ne peut pas dire que le Horrorstör de Grady HENDRIX renouvelle en quoi que ce soit le genre, si ce n’est par le choix du décor propret, idéal, de ce grand magasin de meubles.

  • Horrorstör de Grady HENDRIX: la satire d’IKEA

Mais la partie parodie d’IKEA est autrement savoureuse.

Cela ne vous aura pas échappé, la couverture du Horrorstör de Grady HENDRIX ressemble furieusement à un catalogue IKEA.

Horrorstör de Grady Hendrix : la clé magique d'Ikea

En fait, Horrorstör de Grady HENDRIX est un livre-objet, complet avec :

  • La couv’, lisse et proprette, et son envers, nettement moins vendeur
  • Un plan du magasin
  • Des coupons de réduction (à découper suivant les pointillés)
  • Et même un formulaire de livraison à domicile, prêt à remplir !

De plus, chacun des 17 chapitres du Horrorstör de Grady HENDRIX est introduit par l’argumentaire de vente finement rédigé d’un meuble parmi les best-sellers de Orsk. Le fameux Brooka, qu’on a découvert moins glorieux, est ainsi décrit comme « le canapé de vos rêves » avec ses coussins en mousse à mémoire de forme et son dossier fournissant un soutien optimal des vertèbres cervicales : « Le meilleur début de la fin de votre journée ! »

Par un glissement insensible, on passe ensuite du fauteuil de bureau Hügga (p.140) au modèle « Bodavest », un véritable système de contention qui « vous confine et empêche le flux tumultueux du sang vers votre cerveau. L’immobilité forcée vous oblige à l’introspection et vous libère des stimuli extérieurs stressants » (148). Puis c’est le tapis de marche Alboterk (« Sans destination (…) votre voyage peut ne jamais prendre fin » (148)), la manivelle Kraanjk, digne des travaux forcés inutiles infligés aux prisonniers des établissements modèles du 19ème siècle. (168), le casque à pointes Jodlöpp qui maintient votre tête courbée en signe de soumission (180) et pour finir, le chariot roulant chromé Gurnë qui vous emmène à l’hôpital ou à la morgue, en tout confort et toute élégance (216) !

Tout au long du Horrorstör de Grady HENDRIX, l’auteur s’en donne à cœur joie pour égratigner l’image de marque d’Orsk, concurrent américain fictif d’IKEA, et son discours bien rôdé. qui promet « une vie meilleure pour tous » (9), « dit oui à la liberté et vous le prouve par le travail de tous ses employés » (39) et finalement, parvient à s’immiscer dans les rêves et les projets de chacun en imposant son idéal de vie à pas cher.

Dans Horrorstör de Grady HENDRIX, le magasin de meubles objet de tous les fantasmes est décrit comme ce qu’il est réellement : « une grosse boîte beige en préfabriqué plantée sur une couche de bitume » (170) et va jusqu’à le comparer à une « bête », dont la bouche serait l’entrée de l’Expo, et les différents rayons à thème le système digestif jusqu’à l’anus : les caisses (14-15).

« Ils ne proposaient pas de cercueils. Pas pour le moment, en tous cas » (10)

Bref, IKEA, c’est l’horreur !

 

Horrorstör de Grady HENDRIX : la critique du modèle IKEA, de la vente, de l’entreprise… et du travail en général

Tout le monde de l’entreprise est dans Horrorstör de Grady HENDRIX, avec ses pressions multiples :

  • le chiffre d’affaire toujours en dessous des prévisions (13)
  • la menace constante de « coupes sombres dans le personnel » (14)
  • les méthodes d’évaluation des employés de Orsk (95),

ses méthodes de management  avec :

  • la « méthode des 3 A» (49) : « Attention, Accessibilité, Amabilité » (38), que tout employé se doit de respecter… à la lettre !
  • l’attitude client qui convient : « en souriant à s’en faire péter les zygomatiques » (16)
  • les horaires, les changements de planning, l’uniforme (14)
  • et la « galerie de la réussite » qui affiche fièrement les portraits des fondateurs d’Orsk (21),

les prétendus engagements de l’entreprise, enfin, tant dans le domaine de la gestion de carrière  – oh le grand mot ! – que dans celui de l’écologie ou de l’éthique :

« Au mur étaient punaisées des affiches sur le commerce équitable, l’écologie, la sauvegarde de la planète, l’engagement d’Orsk pour les générations futures. » (46)

Comme si cela cadrait avec l’image idyllique présentée par l’entreprise, Grady HENDRIX glisse avec cynisme que tous les responsables ont « reçu une formation en gestion de crise » (98) !

A l’aliénation des clients dans Horrorstör de Grady HENDRIX – l’organisation du magasin de meubles est décrite comme une expérience de « désorientation programmée » (71) pour les maintenir « dans une espèce d’état hypnotique » (15) et les faire consommer coûte que coûte -, répond l’aliénation des employés aux tâches répétitives telles que les inventaires, qui finissent « par vous tuer de l’intérieur » (23).

L’enquête nocturne qui fait la trame de Horrorstör de Grady HENDRIX est l’occasion de pénétrer un peu dans la vie privée des employés de ce grand magasin de meubles : celle de Amy, conseillère de vente au rayon bureaux,  endettée par des prêts étudiant (27) et qui se sent « comme un hamster dans une roue qui tourne de plus en plus vite » (27), vit en coloc après avoir partagé le mobil-home de sa mère alcoolique (25) ; celle de sa collègue Ruth Ann, 47 ans, caissière, qui vit seule et dont son travail à Orsk est sa seule famille (26) ; ou encore celle de leur responsable Basil, « grand, noir, toujours très droit, les chemises impeccablement repassées » (14), qui vient de l’est de Cleveland (53) et qui « élève seul sa petite sœur » de 9 ans (52).

Au cours de cette nuit unique et éprouvante, le vernis craque parfois dans Horrorstör de Grady HENDRIX et les personnalités se révèlent. La toute-gentille Ruth Ann traite ainsi Amy de « sale gamine gâtée » :

« Tu as peut-être un filet de sécurité, mais pas moi ! Je n’ai pas de famille et très peu d’amis. Chez moi, je passe mes soirées à regarder la télé en faisant des mots croisés avec Snoopy (…) un chien en peluche gagné à la foire » (94)

Capturée par les zombies au chapitre 10 de Horrorstör de Grady HENDRIX, Amy est ligotée sur un fauteuil Poonang et forcée à l’introspection. Elle est, de son propre aveu, « paresseuse » (25) et elle a beau dire, elle n’a pas de grands projets (42), se contentant plus ou moins de « subir les événements comme ils viennent » (43). Elle a raté de 2 points le concours interne pour devenir responsable et se sent plutôt mal (43) :

« Sans rien sur quoi se focaliser, l’esprit d’Amy se mit à creuser en lui-même. Il commença par feuilleter les vingt-quatre années de sa vie et à chercher parmi tous les combats, les souffrances, les privations pour économiser quelques sous, les heures supplémentaires, le temps passé sur les dissertations pour l’université… tous ces efforts… et pour quoi ?
Chaque matin, elle se levait, plus épuisée que la veille, chaque mois, son loyer prenait plus de retard, chaque semaine, elle se servait dans les provisions de ses colocataires. Elle n’avait jamais de quoi faire le plein de sa voiture, elle passait son temps à emprunter de l’argent qu’elle ne parvenait pas à rembourser. Le hamster dans sa roue courait de plus en plus vite, sans espoir de s’arrêter. […] Le problème, c’était les menteurs et leurs mensonges. On lui avait dit qu’elle pouvait faire de sa vie ce qu’elle voulait. On lui avait dit de viser la lune, car si elle la ratait, au moins, elle figurerait parmi les étoiles. Même le cinéma complotait contre elle, tous ces films affirmant qu’elle était capable d’actes héroïques. Mensonges. Elle était née pour répondre au téléphone à un standard, pour porter les sacs des clients jusqu’à leur voiture, pour pointer, pour mesurer sa vie en nombre de pauses-cigarette. Espérer autre chose était folie. Le fauteuil, lui, ne mentait pas ; il la guérissait de sa vanité, lui montrait exactement ce qui était à sa portée.
Rien
. » (145-146)

C’est là que l’image de l’ancienne prison panoptique aux méthodes déshumanisantes et de ses prisonniers-zombies prend tout son sens dans le Horrorstör de Grady HENDRIX :

« Le pénitencier panoptique de Cuyahoga » – comprendre Orsk, Ikea, l’entreprise et le travail en général – « n’est qu’une usine à aliénés. Le travail répétitif et incessant auquel les pénitents sont soumis a fait perdre la raison à la majorité d’entre eux. Les autres se sont abandonnés au désespoir […]. Des pénitents censés être employés à un travail productif sont condamnés au « Krank », une manivelle que l’on tourne sans fin et sans but, jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus et sans qu’il y ait aucun gain pour qui que ce soit. » (174)

Dans Horrorstör de Grady HENDRIX, le constat de l’auteur est sans ménagement :

« Il y avait une prison, et une autre prison a été bâtie sur les ruines de l’ancienne. » (221)

Horrostör de Grady Hendrix : à lire !

Horrorstör de Grady HENDRIX : le nouveau manifeste existentialiste ressemble à un catalogue IKEA…

Sous l’apparence d’un roman d’épouvante, le propos de Horrorstör de Grady HENDRIX est éminemment politique ou moral.

Le nouveau manifeste existentialiste ressemble – mais ressemble seulement – à  un catalogue IKEA !

Selon Horrorstör de Grady HENDRIX, la tentation qui guette ceux dans la situation d’Amy et de tous ses collègues est celle d’abandonner, de céder à la facilité représentée par ce fauteuil dans lequel on a attaché Amy, si serré qu’elle peut à peine respirer (149). Céder aux habitudes et à la peur (187), accepter « sa place dans l’ordre naturel des choses » (146), l’ordre qui nous est imposé :

« Instinctivement, elle se recroquevilla en position fœtale. Un sanglot lui secoua la poitrine. Elle voulait retourner dans le fauteuil. Tout était tellement plus facile dans le fauteuil ». (151)

Rappelons la conception du monde du travail selon Amy :

« Pour Amy, le monde était divisé en deux catégories : les debout et les assis. La première était précaire, la deuxième durable. Pour le moment, Amy travaillait debout, mais elle espérait qu’elle finirait par s’asseoir. » (23)

L’aventure horrifique révèle avant tout la tentation du « chacun pour soi » (139) – joli parallèle avec le monde du travail !… Quand les zombies attaquent – c’est une image, bien sûr ! -, chacun essaie de sauver sa peau, sous n’importe quel prétexte, au risque de devenir des morts-vivants, des zombies déshumanisés, des “sans-visages”, des “non-hommes” (191) et de laisser se répandre cette « atmosphère pestilentielle » (155) qui règne dans les entreprises.

Le portrait que fait Amy des pénitents de la Ruche (l’ancienne prison) confirme cette interprétation :

« Leurs visages étaient ce qu’il y avait de plus terribles : brouillés, sombres, les traits effacés par une gomme sale, comme recouverts d’un voile. Plus d’yeux, de bouche, de nez. Plus d’humanité. Plus aucune individualité. » (179)

A plusieurs reprises dans Horrorstör de Grady HENDRIX, Amy a la possibilité de se sauver, sans tenir compte des autres :

« Elle eut envie de fuir. Mais elle devait rester. Fuir ou rester ? » (154)

En fait, la véritable aventure du livre Horrorstör de Grady HENDRIX, c’est le réveil d’Amy, sa prise de conscience que ses collègues de travail sont quelque chose d’autre que des employés comme elle ou même des supérieurs.

« Le matin même, elle n’aurait su dire si elle considérait Trinity comme une amie, mais la douleur et la peur simplifiaient les choses. Elles étaient toutes deux prisonnières du même enfer. » (163)

Son responsable Basil, dont elle se moquait, « était revenu pour elle. Elle avait cru qu’il ne faisait que régurgiter la propagande d’Orsk sur la responsabilité, or il était sincère. Il l’avait sauvée et avait affronté une armée de pénitents pour elle.
Matt avait refusé de partir sans Trinity. Ruth Ann n’aurait abandonné aucun d’eux. »
(171)

Au fil du livre et des épreuves d’Horrorstör de Grady HENDRIX, Amy se transforme. Elle détache Trinity enchaînée à un tapis de marche, en prenant soin de ne pas lui faire mal (163). Quand elle tombe sur Basil (183-184), sous le joug d’un casque à pointes Jodlöpp, elle le libère et lui parle doucement, un peu comme une infirmière : « Je vais vous tourner sur le côté, souffla Amy » (184). Elle devient intensément humaine : « Elle le prit dans ses bras et le hissa, réalisant que jusqu’à cette seconde elle avait eu peur qu’il soit mort. » (208)

Et sur le point de s’enfuir une nouvelle fois, elle prend une décision, celle d’agir en être « responsable », des autres autant que de son petit destin individuel :

« Amy serra la mâchoire et se promit de sauver les autres. Tous. Peu importait ce qui essaierait de l’en empêcher ou si elle devait souffrir. Elle n’abandonnerait pas. Pas cette fois. Ce qui était arrivé à Ruth Ann n’arriverait à personne d’autre. » (178)

Alors que le récit d’Horrorstör de Grady HENDRIX devient apocalyptique (l’eau monte irrémédiablement, tel un gourou illuminé Josiah Worth révèle son projet de suicide collectif) (197), Amy se transforme en passionaria, – ou en syndicaliste ?! – et harangue les zombies en essayant de les convaincre qu’ils sont libres (198-199) !

Agir en être responsable (de soi et des autres), être humain, s’engager, voilà le message existentialiste de Horrorstör de Grady HENDRIX :

« On doit agir ! déclara Basil. On ne peut quand même pas rester cachés sous un canapé en attendant que le jour se lève. » (154-155)

Et Amy de secouer à son tour Basil par un ironique retournement de situation :

« C’est comme ça que le magasin gagne. Quand on n’essaie plus, on devient paresseux. Allez, venez, bougez-vous ! » (188)

Elle qui au début du livre était fière de ne considérer son travail que comme « un job » (41), se retrouve avec « une responsabilité dont les implications perdureront longtemps après notre départ. Ce travail donne un sens à  notre vie qui va bien au-delà de l’argent que nous gagnons. » (42)

 

Mieux vaut ne pas compter sur la police ou sur la hiérarchie pour te « sauver ». Personne ne le fera à ta place.

Horrorstör de Grady HENDRIX se termine sur un dernier pamphlet sur l’hypocrisie de l’entreprise et de ses dirigeants et sur la décision d’Amy d’accepter une place dans le magasin Planet Baby qui a remplacé Orsk – et où elle retrouve Basil, bien décidé lui aussi à retrouver ceux qu’ils ont laissé derrière eux :

« Je suis venue les chercher, acquiesça Amy. Tout le monde me répète sans arrêt que c’est fini, que tout est rentré dans l’ordre, mais c’est faux. Et puis, je ne veux pas. Je ne veux plus être la personne que j’étais. Je veux être celle que j’étais cette nuit-là. […] Il n’y avait plus de temps à perdre. La nuit allait être longue. » (235)

 

Chacun en fonction de son expérience de vie, et de vie au travail en particulier, appréciera le livre Horrorstör de Grady HENDRIX de manière différente. Mais sa représentation d’une « imitation d’IKEA » infestée de morts-vivants me parle !

Le Horrorstör de Grady HENDRIX est non seulement plein d’humour, très malin, mais c’est une réussite.

Lisez-le pour découvrir, sous forme de récit d’épouvante, une fable sur le travail ou l’entreprise qui aliène, et plus loin sur l’inhumanité qui nous y guette, tous autant que nous sommes, si nous n’y prenons pas garde. Un must !

Horrorstör de Grady HENDRIX  a déjà été traduit en 14 langues et va prochainement être adapté en série télévisée par la Fox.

Merci aux Editions Milan pour l’envoi de ce livre et à Lou et Hilde pour le concours qui m’a permis de le gagner l’année dernière !

 

En Savoir plus :

Challenge Halloween 2016 avec Lou & HildeCet article participe au Challenge Halloween 2016 chez Lou & Hilde !

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4 thoughts on “Horrorstör de Grady Hendrix, entre horreur et leçon de morale…

  1. Blandine (Vivrelivre) dit:

    Lorsque ce livre est paru, j’ai voulu le lire, forcément avec sa couverture qui en rappelle si bien une autre! Et puis l’occasion en s’est pas présentée. Mais ton billet me donne vraiment envie de le lire, plus pour la satire que pour l’horreur!
    Merci pour ton billet très riche et ton analyse.

    • Ada dit:

      C’est vraiment très bien fait. Et c’était drôle de suivre le fil et de découvrir ce qu’il y avait derrière l’horreur et les zombies… Merci d’être passée, Blandine !

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